Dernière photo connue des deux. Après la disparition de Nicolas, à droite sur la photo, Robert se rasa la tête. Il vit actuellement aux Etats-Unis.

L'auteur aurait aimé être danseur étoile. On le voit ici nettoyant le plateau juste avant le début d'une répétition du spectacle La Basket de Cendrillon dans lequel il tenait le rôle-titre du prince.

Robert Zimmerman aime: traverser des villes en vélo, se baigner nu dans le lac les nuits d'été, les habits chauds, la sensualité, calculer des puissances de deux, pisser dans l'évier quand il se brosse les dents. Robert Zimmerman n'aime pas: parler pour ne rien dire, écouter parler des gens qui n'ont rien à dire.

C'est lors d'un séjour dans sa résidence de Yasnaia Poliana que l'auteur, pris de mélancolie, se lança dans la broderie.

A la fin des années 50, l'auteur fit un séjour au Canada afin de perfectionner son anglais.

Au début des années 60, Robert Zimmerman entretint une relation complexe avec Joan Baez.

L'auteur avait beau lui expliquer que ce qui l'intéressait, c'était l'époque abbasside, et puis aussi l'époque timouride, il s'entêtait à lui raconter les époques sumérienne, babylonienne et parfois sassanide.

Tenté pendant longtemps par le basketball auquel le prédestinait sa grande taille, l'auteur opta en fin de compte pour le football.

Nous sommes des imposteurs, dit un jour Robert à Pierre, qui approuva.

Après son retour de Berlin, l'auteur n'était plus le même.

Robert Zimmerman, nu dans un corps de femme, et son bourreau, à moins qu'il ne fût qu'évanoui et l'autre son sauveur.

En 1756, Zimmerman publia Ueber die Einsamkeit. Quatre volumes et 800 pages pour décrire la solitude. Ce ne fut toutefois pas sa seule réalisation. Il publia également un ouvrage sur la dysenterie. Je vous fais grâce de son titre…

Tous avaient de grandes ambitions pour lui. Les déceptions furent nombreuses.

Zimmerman fit toutes les guerres. On le voit ici, de profile, le visage crispé par l'angoisse, à quelques minutes de l'assaut.

Comme toutes les familles autrichiennes, celle de l'auteur fut déchirée sur l'Anschluss, puis par la guerre. Il se suicida en 1989 à l'âge de 58 ans, à moins qu'il ne fût victime d'un accident cardiaque.

Robert Zimmerman a toujours eu un petit côté Lawrence d'Arabie. Il voyagea beaucoup et se fit un tas d'amis, puis leur souvenir s'évanouit.

Lorsqu'il était adolescent, l'auteur avait comme un air de ressemblance avec Anne-Marie Schwarzenbach.

L'auteur fut abattu après une course-poursuite de plusieurs jours, empaillé et placé dans une vitrine.

It's alright, ma, i'm only bleeding.